Naturellement les objectifs de communication d’une opération de sponsoring sont directement liés à la cible souhaitée, donc tributaires de l’audience affectée à l’événement.
Le sponsor aura soin d’identifier la typologie quantitative et qualitative de son audience et faisant un distinguo entre l’audience directe et indirecte de l’événement choisi : caractéristiques sociodémographiques, styles de vie ou univers de consommation sont radicalement différent selon le type d’événement à sponsoriser.
La cible audience pouvant être diamétralement opposée entre un match de football opposant le PSG à l’OM et l’exposition des sculptures de Picasso.
En tenant compte de ses cibles de communication et ses cibles marketing, le sponsor doit analyser la compatibilité entre l’audience de l’événement et les objectifs définis en amont.
Par principe le sponsoring permet de construire une relation entre une marque, un service ou un produit et ses consommateurs. Bien que cette relation soit homogène, les retombées de la communication obtenue touchent également la communauté économique de l’entreprise. Ainsi il n’y pas de sponsoring qui ne soit pas suivi de très près par le personnel, les actionnaires du sponsor ainsi que par ses fournisseurs et distributeurs. Tous sont à différents niveaux concernés par les résultats sportifs tout comme par l’écho d’une exposition artistique dans la presse locale, internationale et les réseaux sociaux.
Ainsi le sponsoring vise aussi bien des objectifs de notoriété et d’image qu’une communication commerciale. Cette dernière ayant pour objectif d’augmenter les ventes d’un produit ou service, quand la communication institutionnelle met en relief les performances financières ou sociales du sponsor. Ce positionnement validant depuis quelques années la valeur du sponsoring comme moyen de communication global s’appuyant sur le commercial et l’institutionnel pour des résultats extrêmement bénéfiques quand l’événement est réussi.
à suivre…